Pour commencer, il faut garder en tête que les procédures en b2b et en b2c sont différentes. Les destinataires ne veulent pas entendre la même chose. Ils ne seront donc pas séduits par le même type d’arguments. Certaines règles sont pourtant communes. Voyons dans cet article, quelles sont les étapes à suivre, pour concevoir un e-mail de prospection b2b en 2017.
#1 : une cible définie pour votre email b2b
Votre base de données comporte des contacts avec des profils et des intérêts très hétéroclites. Afin de rendre votre campagne e-mailing la plus pertinente possible, veillez à segmenter votre base de données correctement. La cible de vos mails doit se sentir concernée et pour cela, vous devez effectuer quelques analyses en amont.
Comment procéder ? Plus vous avez d’informations sur vos prospects, plus facile sera la segmentation. En effet, vous pourrez les catégoriser et les associer à des personas que vous aurez préétablis. De fait, vous pourrez ainsi créer des campagnes e-mailing pour chaque persona.
Le risque avec une campagne d’e-mailing trop vaste en termes de ciblage, c’est un flop. Vous et vos mails risquez de finir dans la corbeille ou bien pire, dans les SPAMs. Autrement dit, de mettre de l’argent à tors dans une action de communication.
#2 : la personnalisation de votre campagne mailing
Qui aime recevoir un mail bateau, qui paraît avoir été envoyé à la terre entière ? …
Nous savons tous que c’est pourtant le cas, mais vous voulons quand même être chouchouté, sans quoi, notre attention est vite réduite à 0. Les entreprises doivent alors jouer le jeu.
La personnalisation prouve également que le mail qui a été envoyé, a nécessité un minimum de travail en amont et cela a pour effet de faire penser au destinataire, que l’offre sera susceptible de lui correspondre.
De plus, lorsque le mail s’adresse directement à son destinataire, son amour-propre est stimulé. Cela créé une sorte de satisfaction qui créé à son tour, une atmosphère positive et le travail de prospection est facilité.
#3 : l’objet de l’email
Cette règle est également commune à toutes les campagnes de prospection. Le choix de l’objet est décisif et impacte de taux d’ouverture d’un e-mail. Et donc à la réussite d’une campagne.
L’objet de votre mail doit intriguer votre cible. La segmentation de votre base de données et la création de personas types, vous aideront pour cette étape. Il faut aussi user de créativité pour se démarquer de la masse d’e-mail reçue constamment par votre cible.
Selon vos objectifs et la cible choisie, l’objet devra être adapté. Il ne faut pas non plus que l’objet paraisse trop alléchant, au risque encore une fois de finir dans la corbeille ou les SPAMs sans même l’ouverture du mail.
#4 : la forme du mail
Oubliez les couleurs criardes, les bannières extravagantes et les vignettes envahissantes. Cette règle est commune à la cible b2b comme b2c. Les destinataires en ont marre de recevoir des mails qui ressemble à de la publicité agressive.
Un e-mail qui fonctionnera, sera celui qui s’adresse de manière simple et sincère à son récepteur, plutôt qu’un corps de mail qui promet monts et merveilles avec des réductions et des « bonnes affaires » en masse.
Le client, quel qu’il soit, est devenu méfiant. Si votre message est perçu comme mensonger, c’est autant « à cause » de contenu que du contenant.
Attention, vous pouvez évidemment ajouter de la couleur dans vos mails de prospection b2b, mais de façon modérée et de façon pertinente.
#5 : le contenu du mail de prospection
Le contenu de votre e-mail doit être représentatif du sérieux de votre entreprise. Si vous vous adressez à votre destinataire b2b de façon claire et avec considération, vos chances de recevoir une réponse ou une action positive seront bien plus importantes qu’avec un mail pauvre en termes de contenu.
Pour chiffrer mes dires, on peut ramener à une dizaine de lignes, la longueur maximale d’un e-mail de prospection en b2b en moyenne. Si vous décidez de trop allonger le texte, votre destinataire risque de le survoler, voire de l’ignorer.
N’essayez pas de duper votre prospect avec des termes pompeux pour cacher les vraies raisons de votre prise de contact. Votre cible b2b est, tout comme vous, de mieux en mieux renseignée sur les pratiques de prospection.
#6 : la conclusion de l’email
Tout comme la première impression, la dernière compte énormément. C’est ce sur quoi restera votre prospect.
Vous devez donc clôturer votre mail par une formule de politesse adaptée à la situation, vos coordonnées, permettant au prospect b2b de vous recontacter à tout moment ainsi que la signature qui devra être personnalisée en fonction de votre interlocuteur.
#7 : les fautes de français
Autre règle commune, mais cette fois-ci, à tout échange écrit : UTILISEZ UN LOGICIEL OU UNE PLATEFORME EN LIGNE DE CORRECTION D’ORTHOGRAPHE.
Cela peut faire mauvaise impression de mettre sur pied une campagne d’e-mailing avec des coquilles. Cela peut même décrédibiliser votre entreprise aux yeux des professionnels à qui vous envoyez vos e-mails.
#8 : une trame de mail de prospection b2b
- Bonjour personalisé [Civilité] [Nom] – 1 ligne
- Phrase d’accroche – 1 ligne (Je suis [Votre NOM], [votre poste])
- Raison de la prise de contact – 1 à 2 lignes
- Offre – 1 ligne
- Argumentaire de vente – 2 à 3 lignes
- Rendez-vous (facultatif)+ coordonnées – 1 ligne
- Formule de politesse – 1 ligne
- Signature personnalisée
Et sinon ? Vous en pensez quoi ?