L'impact du numérique sur l’environnement

L'impact du numérique sur l’environnement

L'état actuel du numérique sur l'environnement

La pollution numérique, également connue sous le nom d'impact environnemental des technologies de l'information et de la communication, tente de prendre en compte l'ensemble des impacts environnementaux, tels que la consommation d'énergie, l'extraction de minerais, les coûts de transport et de recyclage, pour évaluer l'impact environnemental global, qu'il soit positif ou négatif.

Le numérique a transformé notre vie quotidienne et notre économie de manière radicale. Cependant, cela a également eu un impact négatif sur l'environnement. Selon une étude menée par GreenIT.fr, le numérique est responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre en France. Cette proportion devrait doubler d'ici 2025.

En France, ce secteur génère environ 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre 9% d'ici à 2040. Mais comment expliquer l'impact aussi important de ce secteur et de quelle manière se matérialise-t-il ?

Le cas des smartphones, ordinateurs et objets connectés 

Dans notre aire numérique actuelle, nous pouvons constater que plus nous cherchons à réduire nos échanges en les dématérialisant, plus nous utilisons d'énergie et de matière. Par exemple, un ordinateur portable nécessite de nombreux métaux lourds et précieux qui se trouvent dans différents pays tels que du lithium de Bolivie, des terres rares de Chine et de l'or d'Australie. Ces matières premières demandent des procédés d'extraction ayant un impact environnemental important, nécessitant une grande quantité d'énergie fossile, de ressources mais aussi d'eau. Cette forme de pollution numérique est souvent invisible depuis la France, étant donné que l'on parle de "pollution importée" ou « émissions importées ».

Il est intéressant de noter que selon le site « Vie publique » : « Entre 1995 et 2018, les émissions intérieures ont diminué de 30%, (4,8 tonnes équivalent CO2 par habitant en 2018), en revanche, les émissions importées ont augmenté de 78% sur la même période en atteignant 6,4 tonnes équivalent CO2 par habitant en 2018 ».

Comment se matérialise une émission importée ? Pour un téléphone comptez 40% à 60% de métaux ferreux et non ferreux comme l'aluminium ou le cuivre dont l'extraction génère 250 Kg de CO2. Ainsi, avant d'être utilisé, la fabrication d'un smartphone émet autant de CO2 qu'un trajet Toulouse – Paris en avion. Évidemment, un produit plus complexe et plus grand auront un impact environnemental plus lourd.

Le cas des sites internet

Les sites internet sont souvent considérés comme étant "virtuels", mais ils ont également un impact environnemental. Le transfert de données nécessaires pour accéder aux sites web consomme beaucoup d'énergie et les serveurs qui hébergent les sites web sont les sources principales de pollution.

Nous sommes connectés à internet à l'aide de câbles sous-marins, qui sont enfouis au fond des mers et océans de toute la planète. Leur nombre est impressionnant et varie en fonction des pays : 400 câbles sous-marins étaient déployés au début de l'année 2020, certains allant d'un câble de 131 kilomètres à un câble de près de 20 000 kilomètres, qui relie la Malaisie à la Californie ! Tous ces câbles, catégorisés comme des « infrastructures réseau » représentent 28% des émissions de gaz à effet de serre produites par notre consommation numérique, selon l'Ademe. 

Pour en venir aux sites web, leur conception a un impact inévitable sur les émissions de carbone générées par celui-ci. L'impact environnemental sera plus ou moins important selon plusieurs critères différents comme les contenus proposés, le poids de la page ,les scripts ou encore les images et autres médias intégrés.

Aujourd'hui, l'affichage d'une page demande toujours plus de requêtes envoyées au serveur http. Bing est champion en la matière avec son interface remplie d'informations, de médias et de pop-ups et cela demande beaucoup d'énergie et d'électricité, générant du CO2 de manière disproportionnée. 

Le principal problème : les data centers

Le principal problème environnemental du numérique est lié aux data centers. Les data centers sont des centres de données qui hébergent des milliers de serveurs. Ils consomment une quantité énorme d'énergie et nécessitent une climatisation pour maintenir les serveurs à une température optimale. Selon Greenpeace, les data centers consomment actuellement 2% de l'électricité mondiale et cette proportion devrait doubler d'ici 2030.

Mais où se trouvent ils exactement et pourquoi consomment ils autant ? 
Il existerait 4 500 data centers répartis sur 122 pays d'après « data center map ». La plupart sont présents en Chine et sont à l'origine de 2,35% de la consommation totale d’électricité dans le pays.

La production d'électricité en Chine est largement dominée par les énergies fossiles. En effet, selon une étude menée par « Greenpeace » et « l'université North China Electric Power », le mix énergétique utilisé par les centres de données chinois est composé à 73% d'énergies fossiles comme le charbon, à 23% d’énergies renouvelables et à seulement 4% d'énergie nucléaire. Les data centers ayant besoin d’électricité, celle-ci provient en grande majorité du charbon, ainsi cela explique les nombreux rejets de CO2 des data centers.

Comment réduire notre pollution numérique ?

Les constats sont clairs, le numérique dans sa globalité est à l'origine d'une grande partie de la pollution sur l'environnement et aujourd'hui, il représente un véritable enjeu pour l'avenir de notre planète. Mais ne vous inquiétez pas, il existe des solutions simples et efficaces pour réduire notre impact environnemental, chaque action compte !

Optez pour un site éco-conçu
Un site éco-conçu présente de nombreux avantages, tant sur le plan écologique qu'économique. En effet, un site éco-conçu consomme peu d'énergie, ce qui réduit considérablement son empreinte carbone. Ainsi, cela peut contribuer efficacement à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de l'environnement. De plus, un site éco-conçu offre une expérience utilisateur optimisée grâce à une vitesse de chargement améliorée. Cela peut avoir un impact positif sur le taux de conversion et la satisfaction des visiteurs. Consultez notre article à ce sujet pour plus d'informations ! 

Sélectionner les bons équipements
Acquérir des équipements d'occasion peut contribuer à prolonger leur durée de vie utile, permettant ainsi d'éviter leur élimination prématurée et la production de nouveaux équipements. Cette approche peut réduire la quantité de déchets électroniques générés et diminuer le besoin en matériaux non-renouvelables nécessaires pour fabriquer de nouveaux équipements.

Levez le pied sur la qualité vidéo
La prolifération des vidéos en très haute définition contribue à la pollution numérique de deux manières distinctes : elle encourage l'acquisition d'écrans plus vastes et plus complexes, donc plus polluants, et requiert davantage d'énergie pour être visionnée, en raison de la taille plus importante des fichiers. Privilégiez une résolution adaptée à la taille de votre écran et coupez la lecture automatique sur les réseaux sociaux qui s'avère extrêmement énergivore en énergie. 

Réduisez votre impact numérique avec notre agence ! 

Il est possible de réduire la pollution numérique en agissant sur son site internet. La réduction de la pollution numérique est un enjeu crucial pour préserver notre environnement. Si nous souhaitons limiter notre impact sur la planète, il est impératif que nous adoptions des pratiques éco-responsables en matière de technologie de l'information et de la communication.

En travaillant avec notre agence, vous pouvez être assuré que votre site web sera conçu de manière éco-responsable, en utilisant des technologies économes en énergie tout en incluant l'impact environnemental. Si vous êtes préoccupé par l'impact environnemental de votre entreprise et que vous souhaitez réduire sa pollution numérique, n'hésitez pas à nous contacter !